la vague

1mai 115

La vague a franchi l’océan,

De sa crête hautaine

Elle caresse les continents,

Effrayant les hommes

Qui la craignent et la respectent.

Elle ignore le chemin

Ou la conduit son destin.

Une plage de sable gris

La recueille un matin,

Fatiguée, alanguie,

Sombrant dans le néant,

De sa force il ne reste rien

Que l’eau du temps

Qui s’écoule sans fin.

Nous ressemblons à ces vagues

Traversant l’océan de nos vies,

Un souffle de vent

Nous fais changer de cap

Nous restons les mêmes

Ni pires ni meilleurs

Faibles de nos rêves

Espérant  au bonheur

Croyant aux lendemains

Quand la tempête blesse

Sur les rochers de la vie

Nous rêvons d’autres hasards

Dis-moi la fin

Jolie mouette rêveuse

Qui me moque en criant

Tout cela aura t’il un sens

Quand ma plage sera là ?

                Unayade


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