la vague
De sa crête hautaine
Elle caresse les continents,
Effrayant les hommes
Qui la craignent et la respectent.
Elle ignore le chemin
Ou la conduit son destin.
Une plage de sable gris
La recueille un matin,
Fatiguée, alanguie,
Sombrant dans le néant,
De sa force il ne reste rien
Que l’eau du temps
Qui s’écoule sans fin.
Nous ressemblons à ces vagues
Traversant l’océan de nos vies,
Un souffle de vent
Nous fais changer de cap
Nous restons les mêmes
Ni pires ni meilleurs
Faibles de nos rêves
Espérant au bonheur
Croyant aux lendemains
Quand la tempête blesse
Sur les rochers de la vie
Nous rêvons d’autres hasards
Dis-moi la fin
Jolie mouette rêveuse
Qui me moque en criant
Tout cela aura t’il un sens
Quand ma plage sera là ?
Unayade